Guy Perruchon honoré par la société des courses de Saint-Brieuc

Vendredi, la société des courses locale a tenu rendre hommage à Guy. Deux faits marquants ont été signalés à l'intention de l'auditoire fort d'une bonne centaine de bénévoles.

Guy a été à la tête de la société durant 30 ans et s'est montré très efficace dans la construction de l'hippodrome de la Baie.

Plusieurs discours tous aussi élogieux les uns que les autres ont mis en évidence la ténacité de Guy pour arriver à la finalisation de l'hippodrome de La Baie ; En dehors de l'estime que lui portent les bénévoles, les personnalités invitées ont tenu à marquer leur passage par une marque de sympathie.

Bruno Joncour, maire de Saint-Brieuc lui a remis la Médaille de la Ville et Michel Hinault, maire d'Yffiniac, a offert un montage photographique qui retraçait le parcours de Guy au coeur de la société.

Le mot de la fin est revenu à Gabriel Villesalmon remerciant chaleureusement son prédécesseur pour son dynamisme et sa volonté. Le Conseil départemental était représenté par Fernand Robert. En tant qu'yffiniacais, il n'était nullement dépaysé.

Guingamp avec l'air du temps

L'unique réunion de la société a connu un bon succès si on se reporte aux spectateurs qui garnissaient la tribune et la proximité des lices. Grâce au programme et aussi aux conditions météo idéales. Par le passé, on a connu, au Bel-Orme, des après-midis humides. Dimanche, on aurait pu essuyer les conséquences d'une canicule qui se prolonge. Rien de tout ça mais un temps idéal qui invite à sortir pour  goûter le spectacle des courses dans un cadre rafraîchissant pour les humains et les chevaux.

Par le petit bout de la lorgnette 

Les premiers seront les premiers

Prix Yves Stéphan. Christian Boisnard, sûr de son fait, a pris, très tôt, le commandement et Voyou de Yams ne sera pas rejoint.

Le dernier peut aussi devenir le premier

Balestar Kergador a raté son départ et est à la traîne derrière le peloton. Ce qui ne l'empêchera pas de gagner après lutte le Prix de Guingamp Communauté

Entraîné à Ploeuc par la famille Fouquet, Spaliburg Rosetgris (G Dumont) a remporté le Prix du Bel Orme à la grande satisfaction de son entourage. 

L'image

A l'arrivée du Prix Joseph Lemonnier, le visage des drivers  exprime des sentiments divers . La sérénité de Florian Pelmoine (à droite), le doute chez Hervé Lecot (à gauche) et la résignation  chez Pascal Monthule (en retrait)

Guingamp Le Bel-Orme  toujours aussi verdoyant

Guingamp n'a qu'une seule réunion à son calendrier. Sur le plan de la logistique, les contraintes sont  identiques à celles que connaissent les hippodromes au calendrier bien fourni. Les bénévoles ont beaucoup de mérite et font preuve d'abnégation dans le suivi de leur travail sur l'hippodrome du Bel-Orme.

Le secrétaire Patrick Le Gloannec est un homme de terrain dans tous les sens du terme

On peut mesurer l'ampleur de la tâche. Le Bel-Orme a été l'objet  de multiples aménagements pour conserver la clientèle des professionnels et des turfistes. Les pistes, les obstacles sont l'objet de soins attentifs. Il en va de même pour la sécurité. Pour une seule journée de courses, le travail est aussi impératif que colossal. C'est le lot réservé à toutes ces «petites» sociétés qui tiennent à leurs courses.

Par celles-ci, les courses font partie du patrimoine local.  Il y a quelques années, le jeudi de l'Ascension, il y avait du monde au Bel-Orme. En dépit parfois de certains après-midis très humides. Cette année, il est presque certain que les cieux seront cléments. Le Bel-Orme devrait connaître une bonne fréquentation.

De dignes représentants locaux à la cause du cheval

Le Bel-Orme bénéficie d'une position privilégiée. Tout autour rayonne des zones d'élevages qui vont jusque Corlay ou Rostrenen. Impossible de les citer ici. Les membres de la société sont aussi actifs dans cette configuration.

Yffiniac 2006 : Alain Cadec , Jean Michel Bazire , Guy Perruchon, présidents en vogue entourent Nathalie nommée par ses pairs  «Madame La Présidente»  du fait de sa victoire dans le Prix du Président de la République. 

A commencer par le président Pierre Pasquiou qui vient de vivre un moment exceptionnel dans sa carrière d'éleveur. Il est le naisseur de Damila. Jugée suffisamment performante par Henri-Alex Pantall, la pouliche a tenu sa partie dans le Prix Maurice de Gheest (G1) à Deauville. Dawées, sa mère, a été présentée à Milanais un étalon, à l'époque, peu connu. Le résultat ...un vrai conte de fée et un pied de nez aux savants calculs de la génétique.

Au sein de la société, le président peut compter sur Patrick Le Gloannec. Homme discret et efficace, il passe beaucoup de temps à la préparation du Bel-Orme, durant les semaines qui précèdent le déroulement de l'unique réunion. Pas étonnant... Patrick est un homme respectueux du travail bien fait. En outre, il connaît parfaitement les chevaux en tant qu'éleveur. Avec son père Etienne, le duo a connu une belle réussite en Grande-Bretagne où ses élèves Juveignieur et Nozic ont rivalisé avec les meilleurs sur les obstacles des hippodromes prestigieux de la spécialité.

Concluons avec Nathalie Henry, sans doute la meilleure cavalière mondiale dans les courses au monté. Originaire de Pabu, Nathalie a battu assez souvent ses collègues masculins et a remporté à Vincennes, le Prix du Président de la République. Maman de deux jeunes enfants, Nathalie a quitté la compétition. Elle gère avec son compagnon Mathieu Abrivard un établissement dans lequel le travail ne manque pas. Le nom de la famille Henry est toujours d'actualité sur les programmes. Yannick, le frère, a son établissement dans le Sud-Ouest et Christophe, le cousin, opère dans les Côtes d'Armor. Le berceau de la famille se trouve à Pommerit le Vicomte, plus précisément à Kermilon où le grand-père Jean-Louis exerçait la profession de boulanger.

Dimanche 11, hippodrome du Bel-Orme, 14h

Réunion mixte 2 courses plates, 2 courses d'obstacle

3  courses de trot avec possibilité de dédoublement

Jeux enfants.

Ploubalay-Lancieux : turfistes et touristes font bon ménage

La réunion a connu un franc succès puisque les organisateurs ont estimé le nombre de spectateurs à plus de 4000. Malgré quelques incidents de parcours mettant en cause certains drivers, les courses ont offert un bon spectacle aux turfistes habituels et aux vacanciers de passage. C'est le but d'une telle réunion confortant l'avis de Loïc, en villégiature dans le coin

«C'est la première fois que j'assiste à une réunion. Le spectacle est rehaussé par un décor exceptionnel. Je ne connais rien aux courses. Mais je suis satisfait de mon après-midi. En arrivant sur la plage, je ne pensais pas découvrir tant de nouveautés.»

Paul, son copain, est un turfiste qui bat la Bretagne : «Les cotes, sur la plage, sont toujours intéressantes. Il y a des surprises agréables mais moins imprévisibles quand on connaît les professionnels qui entraînent sur les plages. Ca ne marche pas à tous les coups mais une fois suffit.» Paulo, petit futé, a touché Déesse de Mortrée à 15/l . Tranquille pour l'après-midi.

Images estivales

Dans un cadre exceptionnel, Colorado Pénème (F Harel) fonce vers la victoire

 Course au monté : spectacle familial en bordure de piste

Déesse de Mortrée permet au costarmoricain Christophe Henry de remporter un bon succès

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Paradoxe... Ploubalay-Lancieux a bâti une solide réputation sur le sable

Chaque année, la société costarmoricaine organise une étape du Trophée des Plages. Comme sa consoeur de Plestin-les-Grèves, elle connait un indice de fréquentation appréciable qui a tourné à son avantage face aux craintes émises par certains. Pour diverses raisons, en haut-lieu, le sable du bord de mer était vu comme un pis-aller au service d'une tradition locale un peu surannée. Il aurait fallu laisser la plage aux romantiques.

La plage de saint-Cieu : un hippodrome  au cadre exceptionnel

Mais la plage avait un autre atout dans son jeu. Les entrées payantes ont été des arguments tangibles. A une époque où la fréquentation des hippodromes connaît une érosion insidieuse, les courses sur la plage ont résisté vaillamment. La raison est simple. Ploubalay-Lancieux profite de la saison estivale pour faire le plein de spectateurs. «Parmi ceux-ci, il y a des estivants qui découvrent les courses et le pari mutuel. A la rentrée, tous ne se précipiteront pas sur un hippodrome. Mais si Lancieux a convaincu quelques touristes de renouveler l'expérience sur d'autres hippodromes, tout n'aura pas été vain, affirme la présidente Marie-France Le Guyader.

Ploubalay-Lancieux bénéficie d'un autre avantage. Les médias viennent de découvrir les courses sur la plage. Séduits par la beauté du site et la présence indispensable des chevaux, les médias ,à la recherche de sujets qui cadrent avec les vacances, font leur marché à moindre frais. «A l'image de VSD ce journal parisien qui en a sorti de fort belles photos sur les courses de l'an dernier» note Marie-France.

Grâce aux bénévoles

Les présidents successifs René Rault et Marie-France Le Guyader n'ont pas de soucis avec les infrastructures permanentes de leur hippodrome. Tout est construit dans une demi-journée pour ce qui est de la piste. Beaucoup plus pour les installations périphériques. Ce pari est gagné grâce à l'efficacité d'une centaine de bénévoles.

Au loin la mer se retire. La logistique prend le pouvoir.

Beaucoup travaillent dans la discrétion à l'abri du regard du public. Il faut monter des structures pour les techniciens, les commissaires, le pmh, la restauration, sécuriser l'accès des chevaux à la piste, etc...Le plus spectaculaire réside dans le travail des pisteurs. Pour commencer leur boulot ils attendent que la mer daigne se retirer. Il faut enfoncer les piquets délimitant la piste et placer des filets de protection pour des motifs de sécurité. Lorsque tout est prêt le spectacle peut commencer. Sitôt les courses terminées, le matériel doit être rentré. La marée n'attend pas car la mer reprend son territoire. En soirée, la plage de Saint Cieu retrouve son cadre habituel comme si rien ne s'était passé durant l'après-midi. Et pourtant les dirigeants de la société ont été sur le qui-vive dans la crainte d'un incident toujours possible. Les bénévoles sont amenés à prévoir les conséquences d'un grain sable inopportun se glissant dans les rouages d'une organisation pourtant parfaitement  huilée. 

En fin de soirée, le stress et la fatigue évacués, les sociétaires et les bénévoles auront engrangé des satisfactions beaucoup moins friables que le sable complice occasionnel de leur participation. «On attendra demain pour dresser le bilan. Et beaucoup plus tard dans la saison pour voir, avec les bénévoles ce qui peut être susceptible d'être amélioré. Chaque chose en son temps, sans précipitation , mais avec détermination» conclut la Présidente.

Dimanche 21,  7 courses  trot

entrée 6€ (gratuit pour les moins de 18 ans), restauration sur le site

Josselin en images

Les instances nationales reconnaissent les effets de l'érosion  perverse qui mine l'indice de fréquentation sur les hippodromes. Pas tous cependant. Josselin comme la majorité de ses homologues bretons, fait de la résistance. Le cadre, la tradition, et la fête y sont pour quelque chose. Jean Luc Bigeon a d'ailleurs résumé les effets bénéfiques de cette partie de campagne «  Le cadre, la piste de bonne qualité, un après-midi favorable pour le moral des entraîneurs et des chevaux ».

Démolition Dream casse la baraque 

Le poulain de Loïc Dalifard  reste invaincu, et ce, de la manière la plus convaincante qui soit.

Le Chérel de Service

L'entraîneur de la Manche avait engagé la pouliche Cashkille. Pas de problème pour Antoine Saliot qui a gagné de bout en bout.

Marquage serré   

A 1000 m de l'arrivée, Russel (Yoan Michaux) suit l'animateur favori Hères To  You G Fourrier) largement favori. A l'arrivée, les positions seront inversées.

L'oeil  en coulisse

Un visiteur de marque. Mickael Dempsey est un journaliste irlandais, responsable de la promotion...des trotteurs dans son pays. Même si l'Irlande est reconnue pour ses haras de galopeurs, les trotteurs ont aussi leurs courses. Une certitude, Mickael n'a pas été dépaysé dans ce décor verdoyant de l'hippodrome breton. Mickael est visiblement satisfait de poser en compagnie du président Christian Aubry.

Bon sang ne saurait mentir

Baptiste Le Clerc, fils de l'entraîneur Armel le Clerc a remporté  la course de poneys. Une victoire qui visiblement a pleinement satisfait l'intéressé et ensuite son entourage.

Pour tous les goûts

En dehors des tribunes, chacun y trouve son compte. Il y a les accros du plein soleil  et les  partisans de l'ombre reposante. Question de goût et d'âge

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Josselin … Historique

Saint Jean des Près dans un cadre champêtre et un léger soupçon d'aristocratie

« Il n'y a plus d'après, à Saint Germain-des Près » chantait Juliette (Gréco). Depuis la création de l'hippodrome, il y a quand même eu " beaucoup (d'après) à Saint Jean des Prés ".

L'Abbaye et « sa verte prairie » ont un passé historique relativement riche et mouvementé. Aujourd'hui, l'ensemble connaît une vie paisible. Excepté pour l'unique réunion du 14 août.       

Les hippodromes sont très souvent implantés à l'écart des villes. Cette situation se comprend aisément du fait de l'urbanisme glouton. Autrefois les turfistes traversaient les villes pour aller aux courses. Aujourd'hui les cités sont contournées pour  raison de fluidité de la circulation. Toujours plus loin, toujours plus vite...

Quelques hippodromes échappent encore à la règle. Josselin est de ceux-là. On se rend à Saint-Jean des Prés comme on va en pèlerinage à Notre-Dame du Roncier. L'itinéraire est rigoureusement imposé et ne supporte ni la fantaisie, ni la dérobade. Le pèlerin-turfiste, voire touriste, ne s'en lasse pas. Et pour cause, longer le canal, passer au pied du château, continuer le long de la route ombragée menant à l'hippodrome,  découvrir ce dernier dans son écrin de verdure c'est le terme d'un voyage  annuel sans surprise. Le retour s'effectue par le centre-ville à la découverte des rues du Vieux-Josselin qui mérite un arrêt. Josselin immuable et toujours digne grâce aux vertus du contexte historique,lui ,est forcément respectable sous la patine du temps. 

                                             Saint-Jean-des Prés, une bouffée d'oxygène

Sur l'hippodrome, les acteurs changent d'année en année. La scène aussi car les contingences ont incité les dirigeants à apporter des améliorations pour la sécurité des participants et le confort des turfistes. Tout ceci a été possible, en grande partie, grâce à la diligence des bénévoles. Des journées de travail pour six heures de spectacle.

Un faible pour cet hippodrome ? Certainement. Il est d'essence rurale avec une légère touche aristocratique. Pas besoin d'être écolo pour apprécier la verdure à profusion, ni d'imaginer l'eau du canal, dans votre dos. Tout ceci coule de source. Et par les journées de canicule, (les turfistes en ont connu sur cet hippodrome) on se surprend soudainement à rêver de fraîcheur.

Un souvenir marquant depuis 1965, ma première fréquentation en tant que correspondant hippique : En 1977, la victoire de Métatéro, le crack de Gérard Margogne monté par Jean Claude Fouin, le père de l'entraîneur Yannick. Evidemment cela ne date pas d'hier. C'est le côté positif des souvenirs enracinés  tant que la mémoire  voudra bien  les restituer pour les réactiver, fidèlement,  au moment opportun. Et le 14 août en sera un.

Dimanche 14, 14h, hippodrome de Saint-Jean

7 courses, 2 plates, 2 steeples, 3 courses de trot

entrée 6€ Restauration sur place

Dimanche, tout baignait sous le soleil

Dimanche, la société des courses a connu un franc succès pour sa première journée. Gilles Raffré, le président, est un homme heureux. La veille, ses couleurs, par Valko Jenilat interposé, ont remporté le Prix de La Haye, à Enghien. Les astres lui sont favorables et en particulier le soleil qui l'a accompagné à Dinan. Résultat un bond de 15% sur les entrées. Les dirigeants de la société n'étaient pas trop inquiets sur l'indice de fréquentation. Sur le coup de midi, les nombreuses tables du restaurant du hall étaient pratiquement occupées dans leur totalité. Comme quoi, une convivialité bien comprise n'échappe pas au public fort nombreux de près de 2000 personnes d'où des jeux en augmentation et une journée sans incidents de parcours. Le rêve, quoi ...

La réunion par l'image

Trot : Biniou du Beuvron se la joue en solo. Pas de fausse note pour le partenaire de Quentin Lepennetier, très serein. Beaucoup moins que quelques spectateurs qui cherchent le deuxième, le troisième etc...

Chaolini, un bon petit cheval

                 Il appartient à Alain Renault, de Trégueux, qui l'entraîne pour son plaisir et pour celui du jeune gentleman, Nicolas Bouguier, son cavalier attitré. Celui-ci a remporté son premier succès. Quand le cheval aura quitté les pistes, il y aura une personne qui n'oubliera pas, de sitôt,  son nom 

Le brook incite au respect

Il n'est pas l'obstacle prisé des photographes. Pourtant sous certains angles, il est possible de saisir une belle envolée des concurrents. Cross Way (Jo Audon), gagnant du Prix Or en Cash, très respectueux, veut éviter un tutoiement grave de conséquences

Entre présidents

Georges Ridel, président de Questembert, était retenu sur son hippodrome pour l'organisation de la réunion  de ce même dimanche. Pour le remplacer, il a  délégué, son cheval  Balestard Kergador (Y Plumas) vainqueur du Grand Prix de la Ville de Dinan. Désolé pour le président morbihannais, son confrère armoricain ne pourra lui rendre la politesse avec son illustrissime Valko.

Josselin, le14, Ploubalay le 21

Les auteurs de ce blog ont décidé de meubler leurs pages durant le mois d'Août. Ils ont choisi trois hippodromes dans l'ordre du calendrier et seront présents à Josselin et Ploubalay. Histoire de mettre en évidence de «petits» hippodromes qui, par certains côtés, font beaucoup pour la cause des courses, dans un bénévolat reconnu, avec des moyens à imputer sur le capital temps libre et généreux de leurs  membres, de leurs sympathisants, de leurs annonceurs publicitaires etc...

Dimanche et lundi, Dinan reçoit à l'Aublette requinqué

Il y a quelques décennies, l'hippodrome avait mauvaise mine. Les turfistes et les professionnels assistaient à une dégradation galopante de mauvais augure. En cause, des fréquentations extérieures, hors saison de courses, retardant tout projet de rénovation durable.

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Il a fallu du courage pour jeter les bases d'une amélioration viable. S'attaquer au tracé et à la texture des pistes, à la refonte des obstacles, assurer la sécurité des spectateurs,  poser des lices et assurer la protection du site en condamnant toute intrusion, étaient des priorités inévitables. Autre aspect la construction du hall qui met dans de bonnes dispositions les turfistes voulant déjeuner d'une manière conviviale. Tous ces travaux ont demandé une somme d'énergie. Les présidents Joseph Rault et Gilles Raffré, aidés de René Besnier et de ses bénévoles ont pleinement réussi cette rénovation, avec l'appui de quelques volontés institutionnelles et politiques. Aujourd'hui des travaux récents ont porté sur l'aménagement des dépendances du pmh, la réfection du fence, la pose d’un lice dans un virage etc…

Dinan et ses grands noms du trot 

Un peu d'histoire ancienne et contemporaine. Dinan et sa région ont connu quelques familles prestigieuses. Les Dubois et Allaire y ont vécu avant de gagner la région parisienne ou la Normandie pour des raisons de logistique. René Besnier a sorti de son élevage, quelques fines perles labellisées Emeraude. André Dumelon a figuré en course comme driver professionnel. Gilles Raffré copropriétaire de Valko Jenilat a vu récemment son cheval remporter l'important Prix de Buenos-Aires à Enghien. Autre gloire, Ru de l'Airou : Exporté en Belgique, le cheval qu'Alain Besnard de La Landec détenait en copropriété, présente un compte en banque de 800 000 euros. 

Les galopeurs sont aussi de la fête

La région dinannaise a un faible pour le trot comme le Centre-Bretagne nourrit un penchant pour les galopeurs. Bien entendu, les sociétés de courses font abstraction de ces préférences locales. Dans les programmes, il y a une juste mesure entre les deux spécialités. C'est aussi un souhait des spectateurs qui sont pour la mixité des épreuves. Les galopeurs se produiront dans des courses plates et dans les steeples au même titre que leurs congénères trotteurs. De quoi satisfaire turfistes aguerris et spectateurs occasionnels qui ne demandent qu'à voir le cheval dans des modes d'expressions les plus diversifiées.

Dimanche et Lundi, réunions mixtes à 14h

entrée 6€ (gratuit pour les moins de 18 ans)

restauration sous le hall, jeux enfants

La trilogie Le Stang règne sur le Petit-Paris

Updown Girl Mail a fait passer rapidement le message aux autres concurrents. Prenant le commandement, dès le départ, la partenaire de Richard Le Stang a découragé ses opposants en franchissant sans problème les obstacles, ici,le fence des tribunes.

Résultat : une victoire acquise de bout en bout. La perspective de franchir le poteau en tête semble lui donner des ailes à tel point qu'elle ne touche plus terre.

 La joie dans le camp Le Stang. Richard, le petit-fils, Xavier-Louis, le père et leurs proches vivent des moments intenses

Deuxième de l'épreuve avec Baldian, Xavier Le Stang  le grand-père, Adeline et Katia Gayton, l'éleveuse savourent, dans la retenue, cette belle performance.

Un Grand steeple assez difficile à déchiffrer

Le grand Steeple donne lieu parfois à quelques surprises. En sera-t il ainsi le 14 juillet. Possible. Même si on remarquera plusieurs concurrents susceptibles d'être vus à leur avantage.  Mais dans quel ordre ?  

L'obstacle est prioritaire. Mais le plat n'est pas dénué d'intérêt au travers de cette expression d'Icario gagnant du Prix du Postillon

Kashento d'Hommée a fait l'impasse sur l'année 2015 sans pour autant se tenir en retrait pour sa rentrée 2016. Deuxième au Lion d'Angers, en cross, il n'aura aucun mal à s'adapter au parcours. Lou Gold a choisi de gommer 2015. Jugé sur ses sorties parisiennes, il aurait une première chance. Sa deuxième place, à Morlaix, plaide en sa faveur. Il était devancé par Uptown Girl Mail qui avait prouvé sa bonne condition, en gagnant à Pontivy. Cette concurrente sera monté par Richard Le Stang. Peut-être un indice ? Quand on connaît la qualité de Samaka, compagne de box d'Uptown Girl Mail, on peut être circonspect. Glazik du Graclan reprend correctement la compétition. Vu son grand âge, ses objectifs sont désormais ciblés. L'an dernier, il s'était imposé à deux reprises à Craon. Pour le moment, on est en droit de lui préférer l'autre pensionnaire d'Etienne Leenders. Albarès a affiché une condition suffisante pour figurer dans ce lot. 

Jeudi 14 juillet, 14h, 8 courses

entrée 6€ (gratuit pour les moins de 18 ans), restaurant panoramique.

Americano Bello découvre le sable marin

Américano Bello, vainqueur de l'étape plestinaise est carré dans ses choix. La pouzzolane ? Modérément pour lui. L'herbe ? Oui.  Désormais, il affiche une goût avéré pour le sable de grève découvert à Plestin.

Pourtant cet ancien Marmion avait affiché une certaine prédilection pour les pistes en sable. Lors de ses débuts, il avait gagné, en 2013, à Saint-Brieuc et s'était ensuite placé à Bordeaux. La suite a été moins convaincante et il a été contraint de quitter les boxes de Jean-Paul Marmion. Son nouvel entraîneur ne s'est pas obstiné et a jugé utile d'orienter son pensionnaire vers le gazon. Le cheval semble apprécier cette texture. En 2016, il compte trois victoires à Méral, Angoulème (sable) et Plestin. Toutefois, il affiche 5 disqualifications et deux non placés. Il peut apparaître parfois imprévisible et c'est, sans doute, pour éviter de telles déconvenues que son entraîneur n'a pas hésité à le confier à des mains expertes, celles de Régis Métayer, Damien Bonne ou Cédric Terry. Toutefois, au micro de Michel Ollivier, Régis Métayer avouait n'avoir connu aucune crainte tant le cheval lui est apparu docile et dominateur. Précision qui a son importance. Selon son entraîneur, Ghislain Lavarde, Américano Bello n'est pas un cheval fantasque. Mais il n'aime pas la corde à gauche. En le faisant courir à droite, le problème a été, en grande partie, résolu.  

                                                                             (avec la participation de Michel Ollivier)

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