• Hippodrome de Corlay - Réunion du 2 juillet 2017

    A Corlay la Charente fait son beurre

    Le Grand Cross de Corlay marque souvent une opposition tangible entre les différentes provinces. Normandie, Bretagne, Anjou ont souvent figuré au palmarès. Cette année, les entraînements de Royan ont été à l'honneur.

     

    Hippodrome de Corlay - Réunion du 2 juillet 2017

    Steel du Turf (T Coutant) contient l'attaque de Adelaïde Star

     

    Hippodrome de Corlay - Réunion du 2 juillet 2017

    La remise des récompenses par Daniel Leboucher et Alain Le Gualès de Mézaubran, vice-présidents

     

    De toute évidence, la présence des représentants Macaire et Chaillé attire l'attention. A juste titre. Par le plus grand des hasards, leurs chevaux portaient une casaque rouge reconnaissable dans le peloton. Surtout ne pensez pas qu'ils étaient venus là pour faire une course d'équipe quand on connait la saine émulation (un euphémisme) qui règne entre les deux écuries...

    L'issue ne fut pas trop longue à se dessiner. Le représentant Chaillé-Chaillé, Steel du Turf  a affiché ses prétentions en prenant délibérément la tête sous l'impulsion de son jeune jockey T Coutant très confiant. A l'arrivée, il prenait le pas sur Adélaïde Square, ancien vainqueur de cette course en 2013. La lutte entre les Charentais, sans être trop indécise eut le mérite de tenir les spectateurs en haleine. Le fidèle Sergent Collins, aux états de service irréprochables vu son grade, mériterait une promotion pour avoir défendu l'honneur de la Normandie. Quant au local Quantz, à 13 ans, il n'a jamais été aussi convaincant. Ce vieux baroudeur mérite aussi la citation.

     

    Poligroom l'air du pays

    Hippodrome de Corlay - Réunion du 2 juillet 2017

     

    Ce cheval, à la stature impressionnante est né chez Eric de Kerzpédron à Lescouet-Gouarec. Il a fait d'excellents débuts à Auteuil. Probablement lassé du décor de la Butte-Mortemart, le cheval de Patrice Quinton a demandé  à changer d'horizon. Le retour en terre bretonne lui a été bénéfique tant il a affiché une supériorité. Lui qui n'avait pratiquement connu qu'Auteuil a montré qu'il savait s'adapter aux différents parcours.

     

    En Coulisses

     

    Mizaaj le bon copain

    Dans les courses pour professionnels, Mizaaj a la réputation d'être ingouvernable. Dès le départ, il tire double et s'avère sans ressources en fin de course. De guerre lasse, Christophe Lotoux l'a confié à Paul Lotout, jeune gentleman. La tactique ? Rester derrière légèrement décollé pour venir finir en trombe. Résultat : deux victoires à Corlay acquises avec aisance au détriment du sérieux Six Cotes, (X Le Quéré) lui-même deux fois deuxième, à quelques mètres de la piste d'entraînement de Stéphane Gouyette, son mentor.

     

    Hérédité

    Les turfistes anciens ont en mémoire le nom de Roger Chaignon dont les chevaux se sont illustrés du temps de Wladimir Hall, Jean et René Couetil. Gilles, le fils de Roger a hérité d'un goût prononcé pour l'obstacle et spécialement pour Corlay. Le décompte : deux victoires avec Steeple d'Or (un nom prédestiné pour s'imposer à Corlay), Ipnotiseur (pour endormir la concurrence) et une troisième place pour Sergent Collins (vieux guerrier méritant). Ils étaient confiés à Arthur Brunetti, jeune professionnel qui tire bien profit de l'effectif de son employeur.

     

    Pour le Plaisir

     

    Hippodrome de Corlay - Réunion du 2 juillet 2017

    La banquette apparaît comme une formalité pour Steel du Turf et Thomas Coutant parfaitement positionnés et sereins face à cet obstacle qui demande concentration

     

    Cliquer sur les photos pour les agrandir

    « Décès du président de la société des courses de CorlayEchos de la Baie »