Dimanche 13 août, Josselin entre en piste

Pourquoi le Blog consacre-t-il quelques lignes aux courses de Josselin ? Tout simplement parce que son président Christian Aubry a été l'un des premiers à s'intéresser à cette forme de communication. Le blog a ses inconditionnels et comme il est gratuit, beaucoup de sociétés apprécient notre collaboration, parfois par pure amitié.

Les trotteurs à l'aise dans la ligne d'arrivée

Les galopeurs  en plein effort

On ne reviendra pas sur les mérites des petits hippodromes, ni sur leur spécificité. Disons que Josselin évolue dans un cadre assez exceptionnel. Il y a le Josselin historique et sa ville, il n'y a aucune raison à ce que le turfiste y soit insensible. Il y a l'hippodrome situé dans un cadre de verdure favorisant la sortie familiale. Il y a enfin les courses. Le public veut de la diversité. Il est comblé avec 3 courses de trot, 2 plates et 2 steeples.

Avec plus de 1000 entrées payantes, Josselin se place parmi les meilleures moyennes, sur une journée, dans la fédération de l'ouest. Ce qui réjouit Christian Aubry, non pas par satisfaction personnelle mais pour la détermination de ses bénévoles « qui font un travail de qualité pour une seule journée comme si nous organisions un meeting ! » 

Est-ce osé d'avancer que, peut-être, le Saint Patron de l'hippodrome, Jean des Près tient à encourager toutes ses bonnes volontés dans les moments plus ou moins difficiles ? Et ne dit-on pas : « Aidons-nous et le ciel nous aidera » ? Ne serait-ce qu'en accordant, généreusement, ses rayons indispensables à la fête. 

Hippodrome de Saint-Jean des Près, 14h

7 courses : 3 Trot (possibilité d'un dédoublement), 2 Plates, 2 Steeples

Les hippodromes marins jouent la carte de l'Europe

Avec 4000 entrées et 40.000 € de jeux au Pmh, Plestin comme les autres hippodromes marins, présente un bilan intéressant. A une époque pas si lointaine où les instances conseillaient de laisser la place aux romantiques, Plestin a bénéficié des vents porteurs pour asseoir durablement sa réputation.

Pour être plus fort, les sociétés marines, sous l'impulsion du président Eléouet ont organisé le Trophée des Plages, sous couvert d'un esprit fédérateur ; Aujourd'hui  un projet plus ambitieux est en voie d'accréditation comme nous le signale Michel Ollivier dans Paris-Turf.  

« Une réunion intéressant les hippodromes marins de Cuxhaven (Allemagne), Layton (Irlande), Laredo et San Lucar (Espagne) a eu lieu à Plestin. Une association a donc été créée afin d'encourager l'échange d''informations concernant la gestion des pistes, la sécurité des spectateurs, le bien-être des chevaux et la promotion du commerce local  ». Tels étaient les grands thèmes présentés par Paul Khan, secrétaire de la fédération des courses européennes et méditerrannéennes. La spécificité des hippodromes marins n'est pas étrangère à ces préoccupations.

La concrétisation sur la plage « se ferait par une réunion organisée chaque année par l'une des sociétés à tour de rôle. Elle ne s'intéresserait qu'aux courses de galop, ce qui exclurait, pour le moment Jullouville et Ploubalay, sans être tenus définitivement à l'écart. Une telle association déclarée pourrait selon Paul Khan concourir à la levée de fonds européens pour le développement rural de l'Union Européenne ».

Les courses sur les hippodromes marins se calquent sur la marée. Chaque année, elles reviennent et puis s'en vont. Fidèles et sans surprises. Rien ne les empêche de s'ouvrir à d''autres horizons pour y apporter un flux nouveau. 

                                                                                 Avec la collaboration de Michel Ollivier

Dimanche et lundi, Dinan organise ses deux réunions annuelles

L'hippodrome de l'Aublette va connaître une animation annuelle très réconfortante avec son programme mixte instauré pour satisfaire les goûts d'un public enclin à la diversité.

Les trotteurs à l'aise sur la piste

Les galopeurs abordent des obstacles soignés

Au risque de se répéter, force nous est de constater qu'historiquement Dinan est au trot ce que le Centre-Bretagne est au galop. Nul ne s'en plaindra. 

Localement, de grandes familles ont donné du relief à cette discipline. Les Dubois, Allaire originaires de la région ont été capables de gagner un Prix d'Amérique. Certes pour des raisons de logistique et d'élevage, ces valeureux entraîneurs ont choisi de se rapprocher de Paris. La « transhumance » a été réussie puisque les couleurs portées par les générations successives sont toujours aussi vivaces.

A Dinan,il y a toujours des propriétaires qui se distinguent par la qualité de leur effectif qui n'a rien de pléthorique. Le Président Gilles Raffré en association avec son père Pierre Raffré possède en Valko Jenilat un cheval de classe capable de rivaliser avec le gotha de Vincennes. Il succède à Un de L'Airou ayant appartenu à l'association Alain Bernard, la Landec et Patrick Martin, entraîneur. Atteint par la  limite d'âge en France, il court très utilement en Belgique sous de nouvelles couleurs. Ces deux chevaux ont des gains approchant les 850.000 €. Valko Jenilat sera étalon, l'an prochain. Quant au hongre Ru de L'Airou, sa retraite sera plus paisible, si possible à La Landec selon le souhait de son ancien propriétaire. Dans la mémoire collective, ils seront toujours là pour entretenir la réputation des bons chevaux du coin. Tradition oblige. Mais la société est respectueuse des aspirations des turfistes. Le Galop a droit de cité. La répartition des épreuves dans les deux disciplines est équitable et les efforts notamment sur la spécialité de l'Obstacle méritent une certaine audience. La relative proximité de la Normandie peut attirer les trotteurs. Mais les fervents galopeurs du Centre-Bretagne sont très nombreux sur l'hippodrome. Et c'est très bien pour la société.

L'Aublette rénovée

L'Aublette, à une certaine époque, n'avait pas la fréquentation exclusive des turfistes. Son état était proche du délabrement pour un champ de courses. Il a fallu rétablir la situation à une époque où les exigences de la sécurité  et de l'accueil se faisaient de plus en plus présentes et pressantes. La tâche était de taille. Il a fallu travailler dans la durée. René Besnier et son équipe ont fait un travail reconnu avec les interventions extérieures des présidents Rault et Raffré. Depuis quelques années, les pistes sont de bonne qualité. Les obstacles ont été refaits ou remodelés. Les turfistes sont accueillis dans un vaste hall fonctionnel et une tribune confortable. Bref, désormais, l'Aublette est rentrée dans la normalité avec un soupçon de coquetterie qui ne passe pas inaperçue. 

Dimanche et lundi réunions mixtes (plat, trot, obstacle)

7 courses avec possibilité de dédoublement

Début des opérations à 14h.

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Quand les sociétaires loudéaciens rencontrent Pierre Charles Boudot

Lors de l'annonce du dernier meeting pascal de Loudéac, notre Blog avait balancé un petit scoop : P C Boudot avait disputé sa première course à Loudéac, en 2009. Nous avions fait un article (1) en temps voulu. Bien entendu, il avait été apprécié par les sociétaires loudéaciens qui ont décidé de  contacter Pierre Charles sur un hippodrome parisien et lui apporter le dit article. 

          Yvonnick, Alain, Pierre-Charles, Mathieu Vincent

Alain Louce avec Yvonnick Quérhault, sociétaires, sont à l'origine de cette initiative. « Pierre Charles a un statut de vedette. Il est l'objet de beaucoup de sollicitations.  Pour le contacter nous sommes rentrés en relation avec son agent. L'originalité de notre démarche l'a séduit. Nous avons pu rencontrer Pierre Charles sur l'hippodrome de Chantilly ».

L'entrevue a été brève mais intéressante. Pierre-Charles n'avait guère de temps à consacrer à Yvonnick et Alain. Il a parcouru l'article et visiblement y a porté de l'intérêt. Cela n'était pas par pure complaisance à l'égard des Loudéaciens qu'il a affirmé se souvenir de cette journée. Tout jockey, quelque soit sa notoriété n'oublie cette entrée en matière dans la profession. Pierre-Charles, garçon bien éduqué, a remercié les Loudéaciens. « On peut dire que c'était sincère et que ça ne ressemblait pas à une politesse de pure convenance ». Sans vouloir trop s'avancer, l'article occupera une place si modeste soit-elle  dans le press-book  du crack-jockey.

Davantage pérenne que l'autre cadeau plus consistant apporté par les Bretons : « Nous avons offert un panier de produits locaux ».  Sans doute, Pierre Charles ne s'y est pas trop attardé dans la dégustation pour ne pas avoir à subir le contre-coup du cadran réprobateur de sa balance. Mais, dans son entourage, il y a sûrement des amis moins « regardants » sur leur ligne.

Yvonnick et Alain ont profité de cette journée pour faire discrètement la promotion de l'hippodrome. Alain s'est souvenu que, dans une autre vie, il avait été gentleman-rider. Pendant ses vacances, il avait fait un stage chez Madame Voltera. En cette qualité, il a été reçu, avec Yvonnick, par Criquette Head, aujourd'hui propriétaire des écuries de cette grande dame. Un plongeon dans le passé. Petit déjeuner chez Alain de Royer-Dupré. L'entraîneur emblématique a débuté comme gentleman avec Alain,dans l'ouest. « Malgré un emploi du temps très chargé, il a bien voulu nous recevoir, à 7h, au petit déjeuner. Nous avons été très touchés ainsi que par l'attention manifestée par Yves de Chevigny, directeur honoraire et Mathieu Vincent, directeur actuel du site de Chantilly qui ont facilité nos démarches ». 

Tout est bien qui finit bien. Un clin d'oeil complice à l'auteur de l'article et félicitations à Yvonnick et Alain qui l'ont exploité pour la promotion de leur hippodrome. On ne peut quand même pas leur en vouloir d'avoir bénéficié de cette opportunité.

(1) L'article en question peut être lu à l'adresse internet « hippodrome d'Yffiniac Accueil » Il a paru lors de la première journée du 2 avril : 

Hippodrome de Loudéac - Réunion du 02 avril 2017

A Plestin-les Grèves, le grain de sable n'enraye pas la belle mécanique

Il y a une dizaine d'années, les courses sur la plage ne bénéficiaient pas des vents porteurs. En haut-lieu, on comptait, parait-il, leurs jours. Aujourd'hui, elles sont citées comme des éléments dynamiques activant favorablement les éphémérides du calendrier estival.

Photos rafraichissantes

A Plestin, les galopeurs déploient, sur l'estran ,un ruban multicolore de meilleur effet

A Ploubalay, sur la plage, les bonnes places au soleil sont convoitées

Comment en serait-il autrement quand une réunion à Plestin les Grèves ou Ploubalay-Lancieux drainent vers la plage 5000 spectateurs ? La majorité est constituée  de touristes pas forcément turfistes. Seront-ils pour autant gagnés à la cause hippique ? Il est difficile de l'affirmer. Mais les hippodromes marins n'ont pas de prétentions exagérées. Ce qui les intéresse avant tout, c'est de réussir leur journée. Les conditions ne sont pas toujours idéales.  La mer  commande et monter les structures d'un hippodrome sur son territoire n'est possible qu'avec le concours de nombreux, dévoués et compétents bénévoles. Les responsables des hippodromes marins ont su aussi anticiper par une promotion habile. Le Trophée des Plages a été une rampe de lancement adéquate. En plus des deux hippodromes costarmoricains , on trouve ceux de Plouescat et Jullouville (Manche). S'unir pour mieux résister...

Aujourd'hui certaines structures en béton d'hippodromes huppés sonnent le creux. Sur la plage, la rumeur de la foule n'a pas la prétention de rivaliser avec les bruits des déferlantes. Mais la publicité faite par la presse et la télévision a une autre résonance très porteuse. De leur côté, les entraîneurs n'hésitent pas à engager leurs pensionnaires et les chevaux sont nombreux, plus particulièrement chez les trotteurs. Il en sera de même cette année puisqu'au départ, aucun grain de sable ne devrait enrayer cette belle mécanique qui grignote une part de notoriété  et de marché à ne pas négliger.

Dimanche 30 juillet

Plestin les Grèves, plage de Saint-Efflam

14h15, 8 courses, 5 Trot, 3 galop

Dimanche 27 Août

Ploubalay-Lancieux

15h, 8 courses de trot

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La lutte Claude Le Lay - Christophe Lotoux continue

A lyon, Holdthasigreen avait battu Smart Whip. Mardi, le protégé de Christophe Lotoux a pris sa revanche, à Vichy, dans une étape du Défi du Galop (Listed 52000€). On attend éventuellement la belle.

Ce Mercredi, repos-détente au paddock pour Smart Whip très en verve

Une certitude : Ces deux courses ont marqué la supériorité des hommes de l'ouest, l'un résidant dans la Sarthe et l'autre en Côtes d'Armor. Lutte tout à fait amicale car les deux professionnels sont animés d'un esprit chevaleresque remarquable.

Une photo d'agence nous les montre se félicitant chaudement à l'issue de la course. Dans celle-ci, il y avait trois favoris. Le Parisien Traffic Jam partait en tête devant Holdthasigreen et Smart Whip. La logique a été respectée. Mais l'ordre a été inversé à la grande satisfaction de l'entourage costarmoricain. Les deux premiers ont largement dominé les débats à l'issue d'une fin de course passionnante dans laquelle Eddy Hardouin, le jockey du lauréat, a été déterminant.

Pour « les scientifiques » le cheval de Denise Le Clézio était avantagé d'un kilo par rapport à sa sortie lyonnaise. Cela a pu jouer en sa faveur en plus de l'excellent mental du vainqueur. Son entrée en piste a affiché ses prétentions. Visiblement, il n'était pas venu pour se faire manger tout cru. Traffic Jam, troisième, n'a pas inquiété les deux premiers. Nicolas Clément devait sans doute être déçu. Son cheval, favori de la presse et des parieurs était dominé par un certain Smart Whip qui ne lui était pas inconnu. L'entraîneur parisien l'avait eu sous sa responsabilité avant qu'il ne prenne la direction de la Bretagne suite à une réclamation très opportune.

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Corlay : Pourquoi l'Association des Eleveurs de Chevaux de Sang se décarcasse-t-elle ?

Les Haras Nationaux ont déserté la station de Corlay. Un groupe d'éleveurs motivés a pris la suite. Aussi simple que cela sur le papier mais sûrement plus compliqué sur le terrain où des bénévoles déjà accaparés par leurs obligations professionnelles n'hésitent pas à s'investir dans cette entreprise.

Au départ, il y a l'étalon qui produit

... et à l'arrivée, il y a les produits qu'il faut vendre

Résumons. La station comporte 4 étalons. Il était nécessaire de faire connaître leurs produits. La meilleure façon était donc d'organiser une journée en ce sens sur l'hippodrome de Corlay avec inscription au préalable. Une bonne soixantaine de sujets a été enregistrée.

Le matin a été consacré à la découverte des foals et de leurs mères. L'après-midi, yearlings, deux ans, juments sont apparus dans le rond du Petit-Paris. Le public  nombreux a aimé. Mais il est évident que le but était ailleurs. 

Philippe Garin et son équipe se disent « satisfaits que les éleveurs aient apprécié cette initiative ».  Il est à noter que la présence de courtiers anglais, irlandais, belges et français a été capitale. En plus de quelques transactions, ils ont surtout pris des notes et reviendront revoir dans leur évolution des sujets qui leur ont plu.

« L'important était aussi d'établir des contacts en prévision des mois à venir et de faire savoir que l'on existe ». Entraîneurs et propriétaires éventuels ont eu la possibilité soit d'acheter, soit de prendre en location des éléments présents sur le site. Pour Philippe, cette journée avait pour but de faire connaître ce noyau d'éleveurs valorisé par la présence des étalons locaux. C'est une entreprise courageuse et indispensable. Il y va de la continuité d'une grande partie de l'élevage dans cette région emblématique du Centre-Bretagne.

L'Association des Eleveurs de Chevaux de Sang du Pays de Corlay a , selon un ami, « la noblesse du métier d'artisan.  Ne pas se contenter de créer un produit mais aussi en assurer la promotion et le service à la vente ». Logique mais sans être aussi évident sur le terrain.

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Grand Cross de Corlay : Brice Canyon, retour gagnant de Grande-Bretagne

Brice Canyon, aux Usa, est un site escarpé sur lequel les fanas de la chevauchée fantastique (ou non) s'en donnent à cœur joie. De là à inspirer Brice Canyon, le gagnant de l'édition corlaysienne, il y a un saut que nous hésiterons à amorcer.

Très détendu, Brice Canyon (A Gasnier) vole vers la victoire

Xamaka (R Le Stang), en tête, a remarquablement couru en dépit de sa rétrogradation

Le dénouement du Grand Steeple a été marqué par la supériorité de Brice Canyon dans la phase finale. Venu en progression dans la ligne droite d'en face, il s'est porté à la hauteur de Xamaka, en tête depuis le départ. Ce dernier a résisté mais s'est incliné logiquement. Arrivé deuxième il a été rétrogradé par les commissaires pour ne pas avoir conservé une trajectoire rectiligne. Du coup Baling Dancer, adepte de la course d'attente prenait le premier accessit.

Un mot sur le gagnant : 2015, il faisait partie de l'écurie Papot chez Patrice Quinton. 2016, Il a quitté ses boxes pour courir en Grande-Bretagne où il s'est classé troisième à trois reprises sous des poids de 75-76 kgs. 2017, il est revenu chez Patrice Quinton s'imposant sous le poids de 66kgs. A ce tarif-là, la France lui est apparue très accueillante. 

Les femmes en première ligne...

Le fait est assez significatif pour qu'il soit signalé. Les trois courses plates ont été remportées par des jeunes femmes. Selon l'ordre du programme on citera Olivia Pradel partenaire de Proud Mary. Avec Olivia , la jument reste sur trois succès consécutifs. Au mieux de sa forme, elle avait gagné un quinté en 2015. Charlotte Hervo, corlaysienne d'origine et de cœur a permis à Easymix d'ouvrir son palmarès en présence de son employeur Isabelle Pacault, professionnelle très exigeante à juste titre.  

Bon sang ne saurait mentir. Dans la famille Bourillon, après David, excellent jockey des années passées, il y a Mathilde qui n'a pas tardé à se faire un prénom. Dimanche, elle a gagné avec Royal Law, un représentant Alain Couétil non sans avoir lutté face à Samy Le Quillec, jeune apprenti très déterminé dans le sprint final.

Olivia Pradel en compagnie de Pascale et Patrick Chevillard, propriétaire et entraîneur

Charlotte Hervo conduit Easymix au succès

 Mathilde Bourillon en selle sur Royal Law contient l'attaque de Pourquoipa (S Le Quilleuc)

Le Grand Steeple de Corlay a souvent souri aux Bretons

Vendredi a lieu, sur l'hippodrome du Petit-Paris, le Grand Steeple de Corlay (10 engagés). Les Bretons seront-ils en passe de confirmer leur suprématie affichée ces sept dernières années ?

La famille Le Stang à l'honneur en 2016

Les statistiques sont formelles. Les Bretons ont régné sur Corlay. En 2016, Xavier Louis Le Stang, entraîneur, sellait Uptown Girl Mail gagnante et montée par Richard, son fils. Baldian, le cheval de Xavier, le grand-père terminait deuxième. 2015, Vicking Maker, élevé par Yvon Cadoret, Merléac, se jouait de l'opposition. En 2013, 2012, 2010, l'entraîneur C Le Galliard réalisait le triplé avec Quadagold (2 fois) et Naos de Kerbrezeaux. 5-2, la victoire souriait aux Bretons.  Votez Pour Moi (G Macaire) et Noidecoco (J Chapedlaine) réduisait le score en 2014 et 2011.

2017 mettra-t-il un frein à la suprématie bretonne ? L'opposition est sérieuse. Honneur au Roi, Schenbenhard, Baling Defender, Bruce Canyon, Valeur de Brion sont capables de poser des problèmes à la représentation bretonne emmenée par Petit Soleil, Xamaca, Vri Lous Bleun. Ces concurrents ont été vus à leur avantage à Corlay. Mais ils ne sont pas les seuls dans ce lot assez compact. On ne peut écarter une surprise sur ce parcours qui demande autant de  facteurs favorables que d'aptitude à l'obstacle.

Notre Trio : Honneur Au Roi, Schenbenhard, Bruce Canyon

Les chevaux costarmoricains se négocient bien à Deauville

Cette semaine avaient lieu à Deauville les ventes de chevaux à l'entraînement et les poulinières.

Christophe Lotoux, retenu à Deauville, s'est fait représenter par une partie de son personnel sur sa piste de Saint-Brandan

Les représentants du département ont été vus à leur avantage. Lord Glitters, 4 ans, appartenant à l'écurie du Trieux, Plésidy a été vendu 270.000 €. Cette somme constituait l'une des enchères les plus élevées de la session. Le cheval restait sur deux sorties victorieuses en région parisienne. Il a été acquis par un courtier britannique. Miss Country, une poulinière de 10 ans, a atteint les 135.000€ ; pleine de Kapgard, étalon en vogue, elle est la mère de Fondon gagnant en Grande Bretagne et Sao vainqueur en France, exporté en Angleterre. PB Bloostock s'est porté acquéreur.

Century Star, 5 ans, appartenant à la famille de Kerzpédron, Lescouet Gouarec est parti pour la somme de 23.000 € soit le prix moyen de vente affiché lors de la vacation.

On peut féliciter Jean Claude Lozach, le propriétaire de Lord Gliters et Philippe Gasdoué, l'éleveur de Miss Country, pour leur perspicacité sans oublier l'entraîneur Christophe Lotoux (Saint-Brandan) et son personnel qui ont eu entre leurs mains la carrière de courses de ces chevaux valorisés à bon escient. Sur les 400 chevaux inscrits, Lord Glitters et Miss Country occupent la deuxième et sixième places  dans l'ordre des enchères.

A Corlay la Charente fait son beurre

Le Grand Cross de Corlay marque souvent une opposition tangible entre les différentes provinces. Normandie, Bretagne, Anjou ont souvent figuré au palmarès. Cette année, les entraînements de Royan ont été à l'honneur.

Steel du Turf (T Coutant) contient l'attaque de Adelaïde Star

La remise des récompenses par Daniel Leboucher et Alain Le Gualès de Mézaubran, vice-présidents

De toute évidence, la présence des représentants Macaire et Chaillé attire l'attention. A juste titre. Par le plus grand des hasards, leurs chevaux portaient une casaque rouge reconnaissable dans le peloton. Surtout ne pensez pas qu'ils étaient venus là pour faire une course d'équipe quand on connait la saine émulation (un euphémisme) qui règne entre les deux écuries...

L'issue ne fut pas trop longue à se dessiner. Le représentant Chaillé-Chaillé, Steel du Turf  a affiché ses prétentions en prenant délibérément la tête sous l'impulsion de son jeune jockey T Coutant très confiant. A l'arrivée, il prenait le pas sur Adélaïde Square, ancien vainqueur de cette course en 2013. La lutte entre les Charentais, sans être trop indécise eut le mérite de tenir les spectateurs en haleine. Le fidèle Sergent Collins, aux états de service irréprochables vu son grade, mériterait une promotion pour avoir défendu l'honneur de la Normandie. Quant au local Quantz, à 13 ans, il n'a jamais été aussi convaincant. Ce vieux baroudeur mérite aussi la citation.

Poligroom l'air du pays

Ce cheval, à la stature impressionnante est né chez Eric de Kerzpédron à Lescouet-Gouarec. Il a fait d'excellents débuts à Auteuil. Probablement lassé du décor de la Butte-Mortemart, le cheval de Patrice Quinton a demandé  à changer d'horizon. Le retour en terre bretonne lui a été bénéfique tant il a affiché une supériorité. Lui qui n'avait pratiquement connu qu'Auteuil a montré qu'il savait s'adapter aux différents parcours.

En Coulisses

Mizaaj le bon copain

Dans les courses pour professionnels, Mizaaj a la réputation d'être ingouvernable. Dès le départ, il tire double et s'avère sans ressources en fin de course. De guerre lasse, Christophe Lotoux l'a confié à Paul Lotout, jeune gentleman. La tactique ? Rester derrière légèrement décollé pour venir finir en trombe. Résultat : deux victoires à Corlay acquises avec aisance au détriment du sérieux Six Cotes, (X Le Quéré) lui-même deux fois deuxième, à quelques mètres de la piste d'entraînement de Stéphane Gouyette, son mentor.

Hérédité

Les turfistes anciens ont en mémoire le nom de Roger Chaignon dont les chevaux se sont illustrés du temps de Wladimir Hall, Jean et René Couetil. Gilles, le fils de Roger a hérité d'un goût prononcé pour l'obstacle et spécialement pour Corlay. Le décompte : deux victoires avec Steeple d'Or (un nom prédestiné pour s'imposer à Corlay), Ipnotiseur (pour endormir la concurrence) et une troisième place pour Sergent Collins (vieux guerrier méritant). Ils étaient confiés à Arthur Brunetti, jeune professionnel qui tire bien profit de l'effectif de son employeur.

Pour le Plaisir

La banquette apparaît comme une formalité pour Steel du Turf et Thomas Coutant parfaitement positionnés et sereins face à cet obstacle qui demande concentration

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Décès d'Hervé de Freslon, Président de la société des courses de Corlay

La mort tragique du président de la société a profondément marqué les membres de la société, les bénévoles et les collègues présidents, les différentes composantes du monde hippique, les nombreux amis et les turfistes.

Avant d'accéder à la présidence de la société des courses, Hervé de Freslon a été commissaire puis trésorier. Il en connaissait parfaitement les rouages. Son but a été d'améliorer ce qui devait l'être en priorité, à savoir tout ce qui touchait à l'accueil, la sécurité et à l'amélioration de l'hippodrome : l'arrosage automatique, l'achat du terrain incluant les pistes, ont été ses priorités. Il était soucieux de fédérer son équipe dirigeante et ses nombreux bénévoles. Ses amis du comité ont apprécié sa faculté à concevoir un projet et à le finaliser. Une de ses grandes satisfactions a été d'obtenir une réunion mini premium indispensable, selon lui, à la promotion de l'hippodrome, du fait de sa spécificité de l'obstacle.

Les obsèques seront célébrées en l'église du Foeil, ce mercredi 5 juillet, à 14h30.

La société des courses de Saint-Brieuc présente ses condoléances à son épouse, ses enfants et toute la famille.